Evolution des différences intellectuelles

 

L’évolution des différences raciales dans l’intelligence.

Nous allons analyser pour chacune des races ou et quand ces différences sont apparues. Commençons par l’homo erectus qui est apparu en Afrique équatoriale il y a 1,7 millions d’années, et y a vécu jusqu'il y a 200 mille ans. Durant cette période, son volume crânien passa de 885 cc à 1186cc (Ruff, Trinkau and Holliday, 1997). La raison de cette augmentation est que l’intelligence des mammifères fut sous une sélection continuelle, les individus les plus intelligents laissant le plus grand nombre de descendants. A la fin de cette période, soit il y a 200 mille ans, homo sapiens est apparu. (Relethford 1988). La qualité de leurs outils suggèrent que l’homo erectus était doté d’un Q.I d’environ 50. (âge mental d’un européen de 7-8 ans)1.   

1. Africains.

 

La disponibilité immédiate de plantes comestibles, d’insectes et d’œufs toute l’année signifie que les africains des régions tropicales et subtropicales n’ont pas du chasser des animaux pour obtenir de la nourriture. En 1966 s’est tenue une conférence d’anthropologuess dans laquelle un consensus fut obtenu pour dire que « la viande était de faible importance nutritionnelle dans le régime des africains (Standford and Bunn, 2001, p.4). En 1999 une conférence similaire eu lieu dans laquelle un concensus se fit établissant que « le régime alimentaire des premiers hominidés était à l’origine constitué de plantes, identique à celui des populations vivant en régions tropicales et subtropicales » (Standford and Bunn, 2001, p.356). De ce fait les africains n’ont pas eu à développer une intelligence nécessaire pour des méthodes de chasse, des outils et des armes pour tuer les grandes mammifères.

Qui plus est, la température en Afrique équatoriale varie annuellement entre 17°C et 32°C, de ce fait les africains n’ont pas rencontré les demandes cognitives de la fabrication de vêtements ou de tentes, de l'établissement et du maintient de feux et, ou encore la préparation et le stoquage de nourriture pour une consommation future. C’était relativement facile de garder les bébés, les enfants et les jeunes enfants en vie puisqu’il n’était pas nécessaire de leur fabriquer des vêtements, et à un âge relativement jeune ils étaient capables d’obtenir de la nourriture par eux-mêmes. Cependant, le cerveau des africains a augmenté durant les 200 mille dernières années, passant de 1186cc à 1276cc, ceci permit une augmentation de leur intelligence à la valeur actuelle de 67 de Q.I. Cette augmentation se produisit de la même manière que pour l’homo erectus, grâce à une sélection directionnelle pour davantage d’intelligence, les individus les plus intelligents ayant de plus grandes descendances. Le processus génétique a consisté en une augmentation de la fréquence des allèles pour de plus hauts Q.I par sélection naturelle, et est également probablement le fait de quelques mutations pour une plus haute intelligence. Si ces mutations pour une plus haute intelligence sont apparues, elles se sont ensuite répandues dans toute la population parce que l’intelligence confère un avantage sélectif, cependant l’apparition et sa propagation ne furent pas aussi rapides et importantes que chez les races soumis à des climats froids, parce que la pression de sélection pour une plus haute intelligence n’était pas très forte dans le climat d’afrique équatorial.

Le niveau d’intelligence qui a évolué chez les africains fut suffisant pour faire de petits progrès dans la transition de chasseur-cueilleurs vers une agriculture, mais insuffisante pour développer quoique ce soit qui puisse être appelé civilisation avec un langage écrit ou arithmétique, la construction d’un calendrier ou celle de villes avec des constructions en pierre ou d’autres critères évoqués par Baker (1974)   Bushmen            

 Il y a 100 mille ans quelques groupes d’africains archaïques ont commencé à migrer vers le sud, ou ils ont évolué en bushmen et ont occupé la plupart de l’afrique du sud. Ils ne sont plus que quelques dizaines de milliers à survivre dans le désert Kalahari. Durant les derniers 100 mille ans le cerveau des bushmen a augmenté d’environ 10 pourcent pour atteindre un volume de 1270 cc, et leur Q.I moyen augmenta jusqu’à 54. Les conditions de vie des bushmen furent assez semblables à celles des africains, avec un régime alimentaire essentiellement constitué de plantes. On peut se demander pourquoi les bushmen ont dès lors un Q.I inférieur à celui des africains. (54 et 67 respectivement). L’explication est sans doute que certaines mutations pour une plus haute intelligence sont apparues chez les africains grâce à leur population beaucoup plus grande, alors qu’elles ne sont pas apparues chez les bushmen du fait de leur plus petit nombre. Cependant, le cerveau des bushmen n’est que légèrement plus petit que celui des africains, 1270 cc contre 1276 cc. Ceci nous indique que les allèles mutants pour un plus haut Q.I chez les africains déterminent des processus neurologiques plutôt qu’une augmentation du volume cérébral.  Asiatiques du sud et nord africains.               

 Les premiers groupes à migrer en dehors de l’afrique subsaharienne ont collonisé l’Afrique du nord et l’Asie du sud-ouest il y a 100 mille à 90 mille ans. Entre -90 mille et -60 mille ans, ils ont colonisé l’entièreté de l’asie du sud. A ce niveau ils furent isolés des africains par la distance et par le désert du sahara et évoluèrent donc en une race à part : les nord africains et sud asiatiques. Ils rencontrèrent une température semblable à celle d’aujourd’hui, avec les hivers les plus froids à 13°C. Il y a 70 mille ans la première ère glacière eu lieu dans l’hémisphère nord et dura jusqu’à -50 mille ans. Cette période fut suivie d’une période plus chaude s’étendant de -50 mille ans à -28 mille ans, puis d'une seconde et plus sévère ère glacière. (La principale ère glacière) qui s’étendit de -28 mille ans à -10 mille ans, puis les températures redevinrent celles que nous connaissons. (Roberts, 1989 ; Foley, 1987). Pendant la principale période glacière, les températures hivernale en afrique du nord, en eurasie et en amérique du nord tombèrent à un peu près 5 °C (Roberts, 1989), et les hivers les plus froids d’Afrique du nord et d’asie du sud étaient de 7°C.

Survivre durant les périodes glacières a demandé de résoudre toute une série de problèmes cognitivement demandant, ce qui a exercé une pression sélective pour une plus grande intelligence que ce qui était requis en Afrique tropicale et subtropicale. Il y eut 5 problèmes majeurs :

-Premièrement : Les plantes ne sont plus présentes en hiver et au printemps, et ne sont pas abondantes en été et en automne. Les insectes et les reptiles ne sont plus non plus disponibles car ils hibernent en climats tempérés. La source principale de nourriture devint alors les grands mammifères comme les antilopes, les cerfs, les cheveaux et les sangliers que les hommes durent tuer pour obtenir de la nourriture. Cela a du être difficile de tuer ces grands mammifères dans les prairies qui recouvrait la majeure partie de l’hémisphère nord durant la dernière époque glacière car il y a une bonne visibilité de plusieurs milliers de mètres et les herbivores ont appris à se méfier des prédateurs approchant. Se battre dans des prairies ouvertes est plus difficile que dans les régions boisées des tropiques ou subtropiques, ou il y a de nombreux coins ou les ch